Sociabilités
Je le disais donc, malgré le manque de mises à jour récentes - ce qui ne va pas durer, rassurez vous, l'été arrive avec sa période de repos estudiantine - vous êtes de plus en plus nombreux sur la page Facebook du blog, toujours disponible à cette adresse. On y échange un peu, on lit beaucoup et on se donne des adresses intéressantes. Si vous désirez suivre l'évolution du blog au quotidien, c'est l'adresse idéale. En ce qui concerne Twitter, je n'en vois pas réellement l'intérêt pour le moment. Toutefois, si vous êtes nombreux à me demander l'ouverture d'un compte dédié au cinéma français, je l'ouvrirai. Avis aux twittos, le profil de notre ami Philippe Morisson relaye beaucoup d'informations intéressantes. N'hésitez pas à y faire un tour !
Quelques sorties DVD
Gaumont n'en fini pas de nous étonner et sort à un très bon rythme des classiques et inédits du cinéma français, devenant petit à petit un éditeur de référence pour tous les cinéphiles.
Citons ainsi Le fil à la patte (1955), que j'avais évoqué il y a quelques temps sur ce blog, bonne comédie de Guy Lefranc, interprétée par une belle bande de comédiens dont Noël-Noël, Suzy Delair et Bourvil. Gaumont en a d'ailleurs profité pour bloquer mon extrait vidéo de ce film sur YouTube mais qu'importe ... De 1956, Paris Palace Hôtel de Henri Verneuil avec Charles Boyer, Françoise Arnoul et Julien Carrette ; et Le diable probablement de Robert Bresson (1977) pour les amateurs.
Dans les trésors de la télévision, notons la sortie de l'intégrale Maurin des Maures, série télévisée des années 1970 avec Jean Gaven en tête d'affiche, accompagné de Albert Dinan et Maurice Sarfati. Jean Gaven fut un second rôle actif à partir des années 1950 et j'ai eu la chance d'avoir de ses nouvelles récentes : à 91 ans, il est toujours marié à la charmante Dominique Wilms et se réjouit de savoir que l'on s'intéresse toujours à lui ! Ce coffret, qui vient de sortir, doit le ravir.
Livres
Outre quelques intéressantes sorties consacrées au cinéma américain (Cecil B. DeMille, Kirk Douglas ...), pas grand chose à déclarer du côté du cinéma français, si ce n'est des curiosités : les mémoires de Line Renaud d'une part, pour ceux que ça intéresse ; une étude sur le réalisateur Jean-Claude Biette d'autre part, critique des Cahiers du Cinéma. Un énième livre sur Lino Ventura a été publié en avril dernier (par Pascal Djeema, sobrement intitulé Le grand acteur de Perce-Neige).
Plus intéressant, un livre sur Fernand Raynaud, que je n'ai pas encore consulté, écrit par son meilleur ami et compagnon de route. Son oeuvre cinématographique n'est pas aussi réputée que ses sketchs, à juste titre, mais il faudrait surement les revoir pour s'en assurer. Notons aussi une curiosité qu'il faudrait survoler, Les enfants du cinéma, par François-Guillaume Lorrain qui s'intéresse aux destins des principaux enfants devenus célèbres chez les cinéphiles pour un rôle de légende.
Enfin, et ce fut un plaisir de le revoir lors de l'hilarante conférence de presse de Jerry Lewis au dernier festival de Cannes, un ouvrage sur l'oeuvre méconnue de Pierre Etaix, qui semble très complet en documents et entretiens. Un acteur réalisateur qu'il faudra réhabiliter.
Mémoire du cinéma français
Le Musée de Louis, consacré à Louis de Funès, dans son petit village du Cellier (Loire Atlantique), dont je vous avais parlé, continue de faire parler de lui avec succès. Une première soirée autour de La folie des grandeurs (Oury, 1971) a été organisée et a enchantée le public présent. Prochaine soirée, pour les amateurs de comédie ou ceux qui voudraient découvrir les bords de Loire, le 5 juillet, avec une projection du Petit Baigneur (Dhéry, 1968).
Pour les parisiens, la Cinémathèque Française propose ce mois de juin une rétrospective en hommage au réalisateur René Clément avec un certain nombre de films dont Gervaise (1955), Jeux interdits (1951) et l'excellent film Les Maudits (1946), un des rares films de sous-marin français.
Enfin, à partir du 19 juin, l'excellent cinéma de Nantes, Le Cinématographe, bien connu des cinéphiles, propose une rétrospective Jean Renoir avec la projection de 17 films et un documentaire de Jacques Rivette, l'occasion de revoir des classiques et des films rares (dont son Tire au flanc) sur grand écran.
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