Dès lors, il ne faudrait pas oublier Les bons vivants (Lautner, 1965), Un idiot à Paris (1967), L'ordinateur des pompes funèbres (Pirès, 1976) et l'amusant Retour en force de Jean-Marie Poiré (1980). Bernardette Lafont, entre une énigmatique Fiancée du pirate (Kaplan, 1969) - qui ne m'avait pas laissé un grand souvenir - et une Violette Nozière (Chabrol, 1978) de très bonne facture, se laissa appeler par le doux chant des Raoul André (Les femmes d'abord, 1963), Michel Caputo (Arrêtes de ramer, t'attaques la falaise !, 1979), Max Pécas (On n'est pas sorti de l'auberge, 1982) et Raoul Foulon (Le trouble-fesses, 1976). Un multiculturalisme payant puisqu'elle demeura une actrice populaire, récemment retrouvée grand-mère dans La première étoile (Jean-Baptiste, 2008) ou le décevant Paulette (Enrico, 2012).
Preuve s'il en fallait encore que les carrières ne se font pas que devant les caméras des jeunes loups et que les choix populaires de Bernadette Lafont lui permirent de rester, de 1958 à 2013, en bonne place sur les affiches du cinéma français. L'hommage unanime qui lui est rendu aujourd'hui n'est pas volé, Bernardette Lafont fut une actrice unique, amusante et dramatique - quand elle ne fut pas les deux - parfaitement consciente de l'intérêt divertissant de son art, qu'elle ne voulait pas élitiste.
1 commentaire:
Bel hommage, pour cette belle actrice. Il ne faut pas oublier la mort de sa file Pauline, en 1988. Partie faire une promenade, celle-ci fut retrouvée sans vie, 3 mois plus tard, au pied d'une falaise dont elle aurait tomber.
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