Bourvil reste l'un des acteurs les plus populaires de l'histoire du cinéma français, faisant presque l'unanimité auprès du public - à croire même, qu'à la différence de Louis de Funès et Fernandel, plus sujets à des réticences, personne ne le déteste parfaitement. Inégalé et incontournable depuis les années 1950, il a laissé derrière lui un vide que seuls ses films peuvent maigrement combler : des gentilles comédies, Le passe muraille (Boyer, 1951), Poisson d'avril (Grangier, 1954), La grosse caisse (Joffé, 1965) ; des films noirs ou dramatiques, Le miroir à deux faces (Cayatte, 1958), Fortunat (Joffé, 1960), Le cercle rouge (Melville, 1970), sans compter les classiques du cinéma français que sont La traversée de Paris (Autant-Lara, 1956), Le Corniaud (Oury, 1965) et La grande vadrouille (Oury, 1966). Énumérer ses réussites serait trop long.
Personne ne l'a jamais critiqué et son succès reste complet, encore aujourd'hui, à croire que dans le cas de Bourvil, nul besoin d'imprimer une légende qui surpasserait la vérité. Son comique et sa gentillesse n'étaient pas feintes, leur postérité répare l'injustice qui frappa l'acteur un soir de septembre 1970.
Né le 27 juillet 1917, Bourvil aurait fêté aujourd'hui ses 96 ans !
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