dimanche 27 octobre 2013

"LE NAÏF AUX 40 ENFANTS" (de Philippe Agostini, 1957)



En quelques mots : Jean-François Roubignac est un jeune professeur de français, comblé d'effectuer sa première rentrée, qui plus est comme professeur d'une classe de troisième dans un beau lycée. Plein de vie et d'idées, il doit pourtant faire face à une administration poussiéreuse et des parents d'élèves parfois trop présents. Dans le même temps, il tombe sous le charme de la mère d'un garçon à qui il donne des cours particuliers.

Heureux de trouver un film qui coïncidait un peu avec ma situation professionnelle, j'ai commencé à regarder ce film le jour de la rentrée scolaire, début septembre, mais, fatigué, j'ai dû remettre le visionnage de la fin du film au lendemain. Si je publie cet article aujourd'hui, presque début novembre, c'est parce que je viens juste d'achever ce Naïf aux 40 enfants, ce qui vous donne, je pense, une bonne idée de l'impatience que j'avais à le terminer. En effet, difficile, passées les premières vingt minutes (et encore), de s'intéresser de près ou de loin à cette histoire d'amour désuète au possible, caricaturale et ennuyeuse, à tel point que j'ai repoussé, encore et encore, la lecture du DVD pour connaître la fin du film, sans intérêt. Rien n'est à sauver dans cette comédie légitimement oubliée, si ce n'est le beau sourire de Sylva Koscina et les regards sincères de Michel Serrault devant sa première classe de troisième. Le duo Poiret/Serrault est inexistant, se résume à quelques scènes prévisibles ; Darry Cowl vient cachetonner en roue libre dans une séquence interminable. Il vous faudra bien du courage pour aller au devant de cette comédie romantique. On n'est pas loin du nanar !


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