samedi 26 janvier 2013

"TRICOCHE ET CACOLET" (de Pierre Colombier, 1938)

En quelques mots : Tricoche et Cacolet, deux enquêteurs particuliers prêts à tout pour avoir une nouvelle affaire, s'introduisent dans une soirée mondaine et repèrent un couple de bourgeois. L'homme d'affaires trompe sa femme, et la femme le trompe avec un duc. Chacun de leurs côtés, Tricoche et Cacolet proposent leurs services contre forte rémunération.

Typiquement dans la lignée des Fernandeleries ou Fernandelâneries de l'acteur comique, Tricoche et Cacolet est la dernière collaboration de Fernandel avec le metteur en scène Pierre Colombier (Ignace, Les rois du sport). Jacques Lorcey est peut-être gentil quand il évoque ce film qui se contente d'enchaîner des scènes très théâtrales (où Elvire Popesco s'en donne à coeur joie) avec force de déguisements et de gags éculés. Si Fernandel s'en sort toujours bien dans le cabotinage, qu'il a presque érigé en art, c'est moins le cas de Frédéric Duvallès qui en fait des tonnes (notamment dans une insupportable scène où il incarne un marchand arabisant) ou de Saturnin Fabre jamais à court de sourires en coin ou de grandes effusions comiques. Quant à Jean Weber, de la Comédie Française, on regrette sa prestation du Capitaine Fracasse. Toujours est-il qu'il n'y a pas grand chose à attendre de cette comédie simplette, si ce n'est la rencontre entre Fernandel et Ginette Leclerc, amusante. Réservé uniquement aux inconditionnels de l'acteur qui trouveront plaisir à l'entendre chanter Si je jouais du trombone ... déguisé en Queen's Guard !


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