lundi 24 décembre 2012

"MERLUSSE" (de Marcel Pagnol, 1935)

En quelques mots : Dans un collège du Midi, les enfants n'attendent qu'une chose : pouvoir sortir et rejoindre leurs familles pour fêter Noël. Quelques uns, hélas, doivent rester au pensionnat pendant les vacances et ils sont d'autant plus tristes d'apprendre que leur surveillant la veille de Nativité est celui qu'ils surnomment Merlusse, aussi laid que cruel.

Si d'aventure ou d'infortune quelques internautes solitaires passaient ce soir sur mon blog, parce que leur réveillon est interminable, terminé ou qu'il n'a pas eu le bonheur d'être (ou par pur fanatisme de L'âge d'or du cinéma français, je peux toujours rêver ...), je me devrais d'y avoir laissé un conte de Noël. Lequel choisir pour pareille occasion ? J'aurais pu vous reparler du charmant Assassinat du Père Noël (1941) ou en choisir un autre mais je me suis rappelé d'un amical conseil d'un internaute fidèle qui avait évoqué dans un mail le Merlusse de Marcel Pagnol, charmant petit film qui narre l'histoire d'un vieux professeur dont la guerre a modifié le visage pour toujours, détesté des élèves, mais qui sacrifie son modeste salaire le soir de Noël pour faire des cadeaux à ceux qui n'ont pas pu rejoindre leurs familles pour le réveillon. Un vrai conte plein d'humour, de poésie et de chaleur humaine; et qui plus est une jolie déclaration d'amour au métier de professeur. Inutile aujourd'hui de faire la moindre critique sur la mise en scène de Marcel Pagnol puisque le jeu des enfants est suffisamment spontané pour contraster avec la rigidité d'apparat de Henri Poupon surnommé Merlusse parce qu'il sent la morue.

Idéal pour les fêtes, ce conte de Noël est réjouissant, drôle et attendrissant - donc parfaitement de circonstance. Nul doute que vous serez conquis par ce brave professeur qui ne souhaite que le bonheur de ses élèves, particulièrement des plus démunis.


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